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La planification financière est essentielle au déploiement du vaccin contre la COVID-19 en Afrique. Des livraisons de millions de vaccins sont prévues plus tard cette année et les pays africains doivent urgemment s’organiser en avance pour rapidement les déployer et éviter des coûts non prévus. La Banque mondiale estime que chaque mois de retard dans la fourniture de vaccins contre la COVID-19 pourrait coûter à l’Afrique 14 milliards de dollars US en perte de PIB.

Du 27 au 28 mai 2021, la Plateforme du secteur sanitaire privé du Bénin (PSSP) a organisé les Journées du secteur sanitaire privé du Bénin au Palais des Congrès de Cotonou. Un cadre de concertation qui a mobilisé les acteurs du secteur sanitaire privé afin de créer les conditions favorables pour un ancrage institutionnel plus fort pour une meilleure qualité de soins aux populations béninoises. Dans la plupart des pays où les dépenses publiques consacrées à la santé sont insuffisantes, et particulièrement ceux en proie à des situations d’urgence, le rôle du secteur privé est primordial pour garantir une meilleure santé des communautés et des individus. De ce fait les acteurs de ce secteur en appellent à une synergie plus accrue en vue d’accroître le leadership de la faîtière que représente la Plateforme du secteur sanitaire privé du Bénin.

L’Afrique a besoin d’au moins 20 millions de doses de vaccin AstraZeneca dans les six prochaines semaines pour fournir une deuxième dose à tous ceux qui ont reçu une première dose dans le respect de l’intervalle de 8 à 12 semaines entre deux doses recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Alors que l’approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 de l’Afrique est quasiment à l’arrêt, le continent s’efforce de renforcer ses propres capacités de fabrication de vaccins, de médicaments et de technologies sanitaires essentielles.