L’Algérie en voie de certification de l’élimination du paludisme

8 mai 2019

La certification de l’élimination du paludisme en Algérie a été le point principal de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, le jeudi 25 avril 2019, à l’Institut National de Santé Publique (INSP) à Alger.

Cette journée d’information et de sensibilisation a été organisée conjointement par le ministère de la santé et le Bureau de l’OMS en Algérie. Elle a été rehaussée par la présence du Dr Mohammed Miraoui ministre de la santé, du Dr Nguessan Bla François, Représentant de l’OMS en Algérie, des responsables du secteur de la santé, des membres du Comité des experts de la lutte contre le paludisme et des représentants des différentes wilayas du Sud du Pays à haut risque paludogène.  Ont aussi, pris part à cette célébration officielle, le Codonateur Résident du Système des Nations Unies et le Représentant de l’UNICEF. 

Sous le slogan « soyons vigilants, contre le paludisme », les communications des spécialistes ont toutes convergé vers les résultats des différentes visites de prè-certification menées depuis 2018, par le Ministère de la Santé et l’OMS dans le cadre du processus de la certification de l’élimination du paludisme.

Cette célébration a été une opportunité pour le partage d’expériences de trois wilaya à savoir : Tamanrasset, Ouargla et Adrar. Les exposés et les débats ont mis en exergue les efforts consentis dans le cadre du programme de lutte contre le paludisme dans ces wilayas. Les présentateurs n’ont pas manqué de cibler, les lacunes et les défis à relever pour préserver les acquis et les réalisations du pays en la matière notamment dans le Nord du pays.

Cette célébration intervient, quelques jours après la visite en Algérie, de la mission conjointe de l’Organisation mondiale de la Santé et du Programme Mondiale du Paludisme (25 mars au 06 avril 20019). Les membres de la mission ont visité trois wilayas à risque paludogène à savoir Tamanrasset, Ouargla et Adrar. Cette mission de dix jours en Algérie, a permis aux experts indépendants de l’OMS de vérifier et de documenter l’élimination du paludisme dans le pays. L’Algérie n’a pas enregistré de cas de paludisme autochtone depuis l’année 2014. Les cas de paludisme enregistrés sont tous des cas importés.

En marge de cette célébration, une conférence de presse sur le thème « paludisme soyons vigilants » a été animée par le Ministre de la santé en présence du Représentant de l’OMS en Algérie. Interrogé sur les conclusions de la mission de l’OMS, il a précisé que « une analyse de situation et des recommandations ont été présentées au responsables du Ministère de la Santé et que l’Algérie est en bonne voie de certification de l’élimination du paludisme ». Il a ajouté que le dossier de l’Algérie sera présenté à la prochaine réunion du panel de certification de l’OMS, programmée le mois de mai 2019. 

http://www.sante.gov.dz/prevention/184-direction-generale-de-la-prevention.html

ENQUETE STEPwise ALGERIE 2016-2017 : MEILLEURE CONNAISSANCE DU PROFIL DE SANTE DES ALGERIENS POUR LES FACTEURS DE RISQUE DES MALADIES NON TRANSMISSIBLES

18 novembre 2018

 

Les résultats de l’enquête nationale sur la mesure du poids des facteurs de risque des maladies non transmissibles, STEPwise Algérie 2016-2017 ont été présentés par le ministère de la Santé à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le diabète à Alger, ce mercredi 14 novembre 2018.


En présence des représentants des professionnels de la santé, des membres du comité intersectoriel pour la lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles, représentants les départements ministériels, du coordonnateur résident du système des Nations unies, du représentant de l’OMS, du représentant de l’UNICEF et des médias, les résultats de ladite enquête ont été dévoilés facteur de risque par facteur de risque.

 

L’enquête STEPwise Algérie 2016-2017 a touché 7450 enquêtés, représentant les différentes régions du pays. Elle documente les huit facteurs de risque communs des maladies non transmissibles tel que définis par l’Organisation mondiale de la Santé à savoir : le tabac, l’alcool, les comportements alimentaires, l’inactivité physique, l’obésité, la pression artérielle élevée, la glycémie élevée et les dyslipidémies. Ce sont les facteurs de risque qui ont les plus grandes répercussions sur la mortalité et la morbidité dues aux maladies chroniques et qui peuvent être modifiés grâce à une prévention efficace.


Cadrant avec la célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète, la nouvelle donne, selon cette étude, dévoile une prévalence du diabète dans la population générale (âgée entre 19 et 69 ans), estimée à 14,4%. Une proportion de 8.2% des enquêtés présentent une hyperglycémie modérée et sont potentiellement diabétiques si des mesures préventives ne sont pas instaurées.

 

Concernant, la prévalence de la consommation actuelle de tabac fumé enregistrée, elle est de 16,5%. Les tentatives de sevrage tabagique, au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête, représentent 2/3 des fumeurs actuels soit 60,3%  qui ont déclaré avoir tenté d’arrêter de fumer.

 

Pour les comportements alimentaires de la population enquêtée, 85.3 % des répondants consomment moins de 05 portions de fruits ou de légumes par jour et 85.8% ont déclaré être conscients des risques engendrés sur la santé par une consommation excessive de sel.

Au sujet de l’activité physique, près d’un quart (23,4%) de la population enquêtée, ne respectent pas les recommandations de l’OMS concernant l’activité physique et déclarent faire moins de 150 minutes d’activité physique modérée par semaine.

La mesure de la pression artérielle et le diagnostic de l’hypertension artérielle parmi tous les répondants, chez les deux sexes, rapportée par l’enquête STEPwise OMS-Algérie 2016-2017, montre que 30,8% des personnes interrogées, reconnaissent ou déclarent n’avoir jamais bénéficié d’une mesure de la tension artérielle par les professionnels de la santé. 69,2% déclarent avoir bénéficié de la prise de leur tension artérielle contre 54,4% qui déclarent avoir une tension artérielle normale. 14,8% déclarent avoir une Hyper Tension Artérielle. 5,1% en sont informés depuis plus d’un an et 9,7% depuis moins d’une année.

Dans son intervention à la séance inaugurale, le Dr Nguessan Bla François représentant de l’OMS en Algérie est revenu sur le rôle de l’OMS. Il a déclaré que « l’OMS a apporté tout l’appui nécessaire et possible pour mener à bien la conduite de cette enquête et garantir la qualité des données qui y sont générées » .  Concernant les résultats obtenus grâce à cette investigation  il a rajouté que « Les résultats de cette enquête viennent nous orienter, nous en tant que  décideurs,  sur  des interventions stratégiques à renforcer et/ou à développer dans le cadre du plan national stratégique de lutte contre les facteurs de risque des Maladies Non Transmissibles ».

Il est à noter que la première enquête STEPwise réalisée par l’Algérie remonte à 2003 et elle a concerné deux wilayas (Sétif et Mostaganem) alors que l'enquête STEPwise 2016-2017 s’est déroulée à travers l’ensemble du territoire national en tenant compte des différences géographiques (Littoral, Hauts plateaux et Région sud).

 

Lancement du Réseau Africain des Centres Anti Poison à Alger

16 septembre 2018

La réunion du lancement du réseau africain des centre anti poison se tiendra à Alger du 17 au 20 septembre 2018. Cette réunion est placée » sous l’égide du bureau de l’Organisation mondiale de la Santé pour la région africaine et du ministère de la santé de la Population et de la Réforme Hospitalière.

Cette réunion régionale, regroupera les représentants de 11 établissements antipoison ainsi que des unités toxicologiques dans la région Afrique de l’OMS (Algérie, Angola, Ethiopie, Ghana, Kenya, Madagascar, Nigéria, Sénégal, Afrique du Sud, Tanzanie et Zimbabwe)   

Les travaux ce cette rencontre qui dureront quatre jours, permettront aux participants et aux représentants des différents centres antipoison des différents pays présents, de partager leurs différentes expériences dans le domaine de la prévention et de la prise en charges des cas d’empoisonnements. Cette rencontre axera ses travaux sur le fonctionnement du Réseau africain des Centres Anti poison.

 A l’issu de ces quatre jours, il est attendu l’adoption des termes de référence, le règlement de fonctionnement et également le plan d’action du réseau africain des Centres Antipoison.


Pour plus d’informations contacter : Pour plus d’informations contacter :   AKONG, Charles Ndika cakong [at] who.int () ; BAGAYOKO, Magaran Monzon  bagayokom [at] who.int () ; Chibout Leila chiboutl [at] who.int ()

Rencontre du Représentant de l'OMS Algérie avec le Minstre de la Santé

6 mai 2018

Alger le 06 mai 2018- le Professeur Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière a reçu ce dimanche matin au siège de son département ministériel le représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Algérie, le Dr. Nguessan Bla François.

Les discussions entre les deux parties ont permis de faire un large tour d'horizon de la coopération en cours ainsi que les perspectives de son développement à la lumière de l'expertise algérienne "qui la place à la pointe du développement sanitaire en Afrique" a affirmé le représentant de l'OMS qui a aussi félicité le Pr. Hasbellaoui pour la nouvelle loi sanitaire qui va "renforcer les acquis et donner encore plus de performance au système sanitaire algérien".

Dans ce cadre, il a été convenu de renforcer les mécanismes de concertation permanente entre l'administration centrale de la santé et la représentation de l'OMS en Algérie à l'effet d'optimiser les programmes de coopération sur des bases factuelles.

Enfin, la création de l'Agence Africaine du médicament, qui fera l'objet d'une réunion spécifique en marge de la prochaine assemblée mondiale de la santé à Genève (Suisse), a permis de constater une identité de vues quant à la nécessité de doter l'Afrique d'une autorité continentale du médicament devant veiller à la sécurité pharmaceutique et au développement intégré du marché pharmaceutique africain sur des bases assurant la qualité, l'accessibilité et la disponibilité des médicaments. A cet effet, l'expertise de l'Algérie dans le domaine pharmaceutique a été mise en exergue.