Hémovigilance en Afrique
La qualité de la transfusion à l'ordre du jour
Dix pays sur 40 disposent d’un système d’hémovigilance dans la région africaine. L’hémovigilance c’est un processus continu de collecte et d’analyse des données liées aux réactions et réactions indésirables intervenues au moment d’une transfusion sanguine. Selon les experts de l’OMS, ce volet est présenté comme le maillon faible.
La rencontre de Ouagadougou a regroupé pendant 03 jours les participants des pays francophones d’Afrique. Une occasion de partage d’expériences mais également dans l’objectif de se pencher sur les forces et faiblesses constatées sur le terrain, définir un modèle d’organisation approprié qui permettra la mise en oeuvre des systèmes d’hémovigilance dans les pays.
Pendant les travaux qui ont pris fin ce jour, il a été également question de la finalisation d’outils harmonisés pour la collecte, l’analyse et la notification des réactions et incidents indésirables au cours des transfusions sanguines à l’échelle des pays.
Le SG de la santé en ouvrant les travaux, a insisté sur l’importance de la transfusion qui permet de sauver des vies quand elle est faite dans de bonnes conditions et peut être malheureusement source de propagation de maladies infectieuses graves lorsque les protocoles ne sont pas respectés.
Transfusion en Afrique :
0,9% d’audits cliniques;
1 seul pays francophone dispose d’un système d’hémovigilance
24,1% disposent d’un système de notification des réactions et effets indésirables;
5 pays sur 46 ont rapporté 384 incidents et réactions.