Le Burkina Faso prépare son nouveau plan national de la planification familiale 2021-2025

Le Burkina Faso prépare son nouveau plan national de la planification familiale 2021-2025

(Ouagadougou, 22 février 2021) - Près de 80 personnes en provenance des structures centrales du ministère de la santé et d’autres ministères comme celui des Finances, de la femme, des agences des Nations-Unies dont l’OMS, Chef de file des partenaires techniques et financiers et l’UNFPA, de nombreuses organisations de la société civile dont Health Policy Plus, soutenu par USAID, se sont réunies le 18 février 2021 dernier à Ouagadougou pour lancer les travaux d’élaboration du nouveau plan de planification familiale 2021-2025.

« Aujourd’hui, il est important que nous fassions une bonne planification des besoins afin d’accélérer la transition démographique pour profiter du dividende », a insisté le Ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, à l’ouverture officielle des travaux. Il avait à ses côtés son collègue de la Communication et des relations avec le parlement Dr Ousseni TAMBOURA et d’autres personnalités dont Mme le Représentant de l’OMS au Burkina Faso, Dr Alimata J. Diarra-Nama. « Notre accompagnement au gouvernement se fait à toutes les étapes du processus, depuis l’analyse de la situation, l’élaboration du plan, la mise en œuvre, aussi bien technique que financier », a pour sa part rappelé Mme le Représentant, au nom des partenaires.

Avec ses presque 20,5 millions d’habitants, le Burkina Faso compte 67% des jeunes de moins de 25 ans. La fécondité y est toujours très élevée, avec un taux de 117 ‰. Certes, la prévalence contraceptive a pu passer de 22,5% en 2015 à 28,1% en fin 2019, selon une évaluation du plan quinquennal passé, et ce, alors que la ligne budgétaire dédiée au financement du planning familial a augmenté de 10%. Toutefois des défis persistants restent à relever. Peu d’hommes se sentent concernés par la question ; quant aux femmes, adolescents et jeunes, la qualité de l’information qui leur est servie est perfectible. L’offre et l’accès souffrent d’un cadre convivial qui conduirait davantage d’adolescents et de jeunes à fréquenter les centres dédiés. L’un des principaux problèmes demeure sans doute la rupture des contraceptifs occasionnant des drames personnels et familiaux. « Très prochainement, vous aurez gratuitement la contraception afin de pouvoir planifier les naissances dans la famille », a rassuré M. le Ministre devant un panel de journalistes venus couvrir l’évènement.

Le prochain plan en élaboration sera discuté avec une très grande participation des acteurs divers dont de très nombreuses ONG.

 

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Dr Ramatou Sawadogo

Program Officer,
Maternal and Neonatal Health
WHO Burkina Faso 
Email: ssawadogo [at] who.int