Retard de croissance au burkina: Bientôt une réponse multi-sectorielle
Santé, Agriculture, Action sociale, Eau et assainissement se donnent la main pour prévenir et lutter de matière plus harmonieuse contre la malnutrition chronique au Burkina. C’est ce qu’il faut comprendre à travers cette démarche heureuse qui consiste à réunir les acteurs des secteurs pré-cités pour combattre la situation que vit plus d’un million d’enfants burkinabè chaque année.
A l’occasion, les experts du domaine ont rappelé que sur certains indicateurs comme les malnutritions aiguë et chronique, on note un certain recul, reste la question du retard de croissance chez les enfants qui est préoccupante. Seulement 04 régions sur 13 ont fait des progrès. Il faut noter que 35% des décès des enfants de moins de 05 ans sont liés à des problèmes de malnutrition.
En ouvrant officiellement les travaux, le Ministre d’Etat a rappelé que des solutions existent et qui passent nécessairement par une action multi-sectorielle, la question de la malnutrition étant par définition transversale. Il a rappelé les engagements du Burkina qui veut réduire d’ici à 2025 de 40% le retard à la croissance par une action synergique des différents secteurs impliqués et la mise en place d’un cadre commun de résultats.
La réduction du retard de la croissance est l’objectif de cet atelier national de planification qui va durer 04 jours avec le soutien des partenaires comme l’UNICEF, l’OMS, la Banque mondiale et l’Union Européenne.
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