Le 29 avril 2016, au stade de Muriza, commune Butaganzwa, province de Ruyigi, le Secrétaire Permanent au Ministère de la Santé Publique et de la Lutte contre le Sida (MSPLS) , Mr Elam Senkomo a présidé les manifestations de célébration officielle de la 9ème Journée Mondiale de Lutte contre le paludisme, en compagnie du Délégué du Représentant de l’OMS/ Burundi, Dr Jérôme Ndaruhutse, du Conseiller santé au bureau de la 2ème Vice-Présidence de la République,  des partenaires techniques et financiers de la lutte contre le paludisme ainsi que les autorités locales.

Après une brève présentation de la province Ruyigi par le Gouverneur, le Délégué du Représentant de l’OMS/Burundi a pris la parole au nom des partenaires techniques et financier.  Habituellement célébré le 25 avril de chaque année, cet évènement a été l’occasion de rappeler l’ampleur inquiétante du paludisme en Afrique et d’apprécier positivement  les efforts et  avancées dans la lutte antipaludique. L’orateur est revenu sur les domaines d’appui et engagements de l’OMS, tels que reflétés dans la déclaration de la Directrice Régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti à l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre le paludisme. Un accent particulier a été mis sur le rôle que jouera l’OMS en synergie avec d’autres partenaires pour le soutien à la mise en œuvre de la politique nationale de santé 2016-2025 et du plan stratégique national 2013-2017 de lutte contre le paludisme, sans oublier des appui ciblés  en cette période où le pays connait une recrudescence de cas de paludisme.

Dans son allocution, le Secrétaire Permanent au Ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le Sida est revenu sur les ravages du paludisme au Burundi où ce fléau a été à l’origine de plus de 50% de motifs de consultations et 45% d’hospitalisations dans les structures de soins en 2015. S’appuyant sur le thème de la Journée « Mettre fin une fois pour toutes au paludisme », il a indiqué les priorités du MSPLS dans le combat contre cette maladie à savoir (i) le maintien des acquis dans le cadre de la mise à échelle des interventions de traitement et de prévention et (ii) la mobilisation conséquente des ressources. Des conseils ont été prodigués à la population en rapport avec l’usage correct de la moustiquaire imprégnée d’insecticides, le recours aux services de soins dès les premiers symptômes, l’hygiène et assainissement du milieu, etc .

Cet évènement a été l’occasion pour (i) l’octroi de certificats de formateurs en matière de traitement préventif intermittent chez la femme enceinte et formateurs en communication sur le paludisme, (ii) l’octroi de prix à deux centres de santé qui se sont distingués dans l’offre de services sur le paludisme et surtout (iii) l’octroi de kits à 90 agents de santé communautaire impliqués dans la prise en charge intégrée des maladies au niveau communautaire avec l’appui de  MSH et PSI.

Au Burundi, le paludisme  est la maladie la plus meurtrière et représente un  lourd fardeau pour le pays. La maladie sévit sous mode endémo épidémique et présente des pics saisonniers à allure de flambées épidémiques surtout au dernier trimestre de l’année.

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Pour plus d'informations, prière de contacter: 

Dr Denise NKEZIMANA, MD, MPH, NPO VIH/TUB & HPR a.i, Email:  dundaguzab [at] who.int