Les médecins chefs de districts plus que jamais outillés aux nouvelles techniques de Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR) 3ème Génération.

Les médecins chefs de districts plus que jamais outillés aux nouvelles techniques de Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR) 3ème Génération.

La cinquantaine de participants, issus des quatre coins du Burundi, sont désormais aptes à aller transférer, à leurs homologues au niveau des communautés, les connaissances acquises pendant les cinq jours de formation, du 07 au 14 Juin 2021.


Organisé à la fois en présentiel et visioconférence, cet atelier de formation, appuyé financièrement et financièrement par l’OMS, visait à renforcer les capacités professionnelles des médecins chefs de districts sur la Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR) 3ème Génération, y compris la surveillance basée sur les évènements, la surveillance électronique, la surveillance à base communautaire.


Cette troisième édition de la SIMR est venue à point nommé, à en croire les participants. Selon Dr Norbert Mugabo, médecin chef de district de Mabayi, « cette formation nous permet désormais de savoir comment se comporter en cas d’épidémie ou de pandémie, qu’est-ce qu’il faut prioriser, par où commencer. Ce qui n’était pas le cas de par le passé. Nous avions connu des cas d’épidémie face auxquels nous n’avons pas su riposter comme il fallait. Mais aujourd’hui nous sommes prêts à gérer toute situation de risques ». 
Même son de cloche chez leDr Gérard Haziyo, Médecin chef de district sanitaire Nyanga-Rac. Pour lui, « les acquis de cette formation vont servir à améliorer le système de surveillance du pays, qui trainait des lacunes en raison de manque de connaissances et de compétences chez certains professionnels de la santé ». Cette formation que nous venons de recevoir, poursuit-il,« va contribuer à l’amélioration de notre système de santé notamment en matière de surveillance, surtout pour cette troisième édition, d’autres nouveauxaspects nous ont été enseignés. Il s’agit de la surveillance communautaire et la surveillance numérique. Toutes choses qui renforcent nos capacités et nous permettent d’être plus efficaces en matière de surveillance intégrée et de riposte ».
Au total près d’une dizaine de modules ont été passés en revue, avec des experts des quatre coins de l’Afrique : de la détermination et l’enregistrement des cas de maladies, affections et évènements prioritaires à l’adaptation de la SIMR aux contextes des situations d’urgences ou des systèmes de santé fragiles en passant par l’analyse et l’interprétation des données, l’étude et la confirmation des flambées épidémiques suspectes, la communication sur les risques, etc.


Parlant au nom du Représentant de l’OMS au Burundi, le Dr Léopold Ouédraogo, gestionnaire des incidents à l’OMS Burundi a exprimé toute sa satisfaction quant au bon déroulement de cette formation des formateurs, nonobstant quelques petites difficultésliées à la mauvaise connectivité Internet. Il a remercié le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida pour cette noble initiative qui aoffert une véritable plateforme d’échanges sur cette question fondamentale de la surveillance intégrée de la maladie et riposte. Pour Dr Ouédraogo, cette formation des formateurs est une étape importante qui va consacrer la marche définitive vers le déploiement effectif de la SMIR 3ème Génération à travers tout le Burundi.
Le Directeur du Centre des Opérations d’Urgences de Santé Publique,Dr Jean-Claude Bizimana, représentant le Ministre de la Santé, a exhorté les participants, futurs formateurs, à rester en contact via les réseaux sociaux afin de consolider ce lien pour un meilleur partage d’expériences et d’initiatives. Il a également souhaité que l’OMS poursuive son accompagnement à l’endroit du Ministère de la santé pour une amélioration conséquente du système de santé au Burundi.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir