KINSHASA, 24 août 2018. Pendant trois jours, du 14 au 16 août 2018, s’est tenu au Bureau de l’OMS de Kinshasa un atelier d’aide à la programmation des soins de santé de la reproduction dans les  trois provinces de Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental.

Cet atelier correspond à la première phase d’un projet de développement des capacités des partenaires de la santé par le Cluster santé dans les contextes d’urgence. La région des Kasaï est, dans ce contexte, un des sites sélectionnés pour ce projet de deux ans, financé par le gouvernement hollandais.

Les organisations non-gouvernementales  et partenaires actifs dans les provinces du Kasaï ont été invités à définir collectivement les priorités en termes de service de soins de la reproduction pour mettre en place un programme de travail dans lesdites provinces.

Animé par les experts de la santé de reproduction, incluant les  responsables des programmes de soins de santé de la mère et de l’enfant au sein de l’OMS  à Kinshasa, cet atelier a permis de définir les priorités d’action et les différentes activités à mettre en œuvre pour améliorer l’accès à des soins complets de qualité dans ces régions affectées par des violences depuis juillet 2016.

Il sera suivi par des formations organisées dans les provinces. Les principaux indicateurs de santé seront suivis tout au long du projet dans le cadre d’une recherche opérationnelle dont les progrès observés seront également documentés.

"Je suis vraiment ravie d’avoir contribué à l'organisation de cet atelier à Kinshasa alors que le pays est confronté à tant d’urgences sanitaires et épidémies," a indiqué Veronique Urbaniak, coordinatrice du projet, basée à Genève (Suisse). 

Il est essentiel de noter que les partenaires du Cluster Santé dans les provinces du Kasaï, Kasaï central et Kasaï oriental étaient présents et ont activement participé à la définition des priorités dans leurs provinces. "Les voir échanger leur point de vue et partager leur expertise est extrêmement stimulant et montre clairement que les besoins de soins de santé de la reproduction sont énormes et nécessitent des réponses adaptées et spécifiques," a-t-elle  ajouté.

Maintenant que les besoins et priorités sont définis, "nous allons pouvoir appuyer nos partenaires en leur fournissant le soutien technique et matériel dont ils ont besoin pour améliorer les soins de la santé de la reproduction," a conclu Mme Urbaniak.