Prévenir les infections respiratoires aigües

Le Dr. El Hadi Ould Idjeidbi, Secrétaire Général par intérim (SG p. i) du Ministère de la Santé a présidé ce Jeudi 19 décembre 2013 la cérémonie d’ouverture de l’atelier de plaidoyer auprès des décideurs et des leaders pour l’introduction du nouveau vaccin PCV-13 dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV) de routine, à l’Ecole Nationale de Santé.

Etaient présents aux côtés du SG p. i, le Représentant de l’OMS, le Représentant de l’UNICEF, le Président de l’Association Mauritanienne de Santé Publique (AMSP), le Président du réseau Vac-Net, le Président du réseau des journalistes amis de la vaccination (REJAV) et un parterre de hauts cadres du Ministère de la Santé.

Le Dr. Baptiste Jean Pierre, Représentant de l’OMS en Mauritanie a rappelé, dans un discours qu’il a prononcé au nom des partenaires de la vaccination, que « la vaccination reste le moyen de prévention le plus sûr et le moins cher pour éviter des maladies mortelles et handicapantes ». Il a indiqué « que l’introduction de ce nouveau vaccin concourt à la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le Développement, plus spécialement l’OMD 4 qui vise la réduction de la mortalité infanto-juvénile. L’année 2015 est proche, et nous sommes encore loin de ce que nous voulions atteindre, particulièrement en ce qui concerne les taux de mortalité infanto juvénile et celui de la mortalité maternelle.

Cependant, la santé de la mère et de l’enfant a connu des progrès important par rapport à l’année 1990, année de références de ces OMD, grâce aux concours de tous (Etat, partenaires, société civile).

Le Dr. Baptiste a précisé que « les infections respiratoires aigües constituent un problème majeur de Santé publique en Mauritanie. Elles sont la première cause de mortalité infantile dans le pays avant la diarrhée, le paludisme et la malnutrition.

Le vaccin contre le pneumocoque que vous avez introduit dans le programme élargi de vaccination PEV à savoir le PCV-13 protège contre ces infections respiratoires aiguës (IRA) notamment celles dues au pneumocoque. Son introduction s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale appuyée par les partenaires qui vise à intégrer le maximum de vaccins dans la vaccination de routine.

Le Représentant de l’OMS a constaté que depuis son introduction ce vaccin s’est inséré sans difficulté dans le PEV de routine. Il a rappelé que les effets escomptés de la vaccination resteront limités tant que la couverture vaccinale est insuffisante. Dans ce cadre, nous devons redoubler d’efforts pour atteindre les zones les plus reculées et intensifier la sensibilisation pour convaincre les parents à amener leurs enfants les centres de vaccination.

Le Dr. Baptiste a conclu en indiquant que les partenaires apprécient à juste titre les efforts entrepris par le Gouvernement et c’est ici le lieu de vous assurer une fois de plus que, réunis au sein du Comité de Coordination Inter-agences nous serons à vos côtés.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier le conseiller technique du ministre de la santé Dr El Hadi Ould Idjeidbi, le secrétaire général de ce département par intérim, a indiqué que la Mauritanie fait partie des pays pionniers dans l'introduction du vaccin pneumocoque (PCV-13) dans son Programme de Vaccination Elargi (PEV) en vue de réduire la mortalité et de hisser le niveau de couverture sanitaire.

Il a indiqué également que le présent atelier constitue un complément d'un vaste programme de communication et d'amélioration des connaissances des citoyens ainsi que des prestataires des services sanitaires sur l'introduction du vaccin pneumocoque (PCV-13).

A signaler que cet atelier s'inscrit dans le cadre d'une série de séminaires organisés par le Ministère de la Santé en collaboration avec l’OMS et l’UNICEF pour sensibiliser et mobiliser les décideurs dans les départements publics et les ONG sur l'introduction du vaccin pneumocoque (PCV-13), intégré le 12 novembre dernier dans toutes les structures sanitaires sur l'étendue du territoire national.

Ce vaccin est dispensé en trois doses pour les enfants à partir de la 6ème semaine. Ces doses sont séparées par une période de 45 jours au minimum.