Grâce aux bons résultats du Plan stratégique 2011-2015, l’élimination du paludisme devient envisageable au Sénégal

Grâce aux bons résultats du Plan stratégique 2011-2015, l’élimination du paludisme devient envisageable au Sénégal

Dakar, octobre 2015 - « Avec des stratégies bien réfléchies, un engagement politique sans faille, des acteurs de terrain bien formés et déterminées et l’appui constant des partenaires à tous les niveaux, ensemble, nous pouvons entrer dans l’histoire comme la génération qui a vaincu le paludisme au Sénégal ». Ces propos sont du Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS).

Mr Ibrahima Wone s’adressait aux participants de l’atelier de validation des principaux résultats de la revue des performances du Plan stratégique 2011-2015 de lutte contre le paludisme et de signature de l’Aide-mémoire du Plan stratégique 2016-2020. Pour le Secrétaire général du MSAS, grâce aux bons résultats enregistrés dans la mise en oeuvre du Plan stratégique 2011-2015, l’élimination du paludisme devient envisageable au Sénégal. « Nous avons l’obligation d’investir les ressources humaines et financières dans des interventions à efficacité prouvée et à haut impact », a ajouté Mr Wone.

Dans son intervention, le Représentant de l’OMS s’est réjouie de la démarche inclusive et participative, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, adoptée pour la revue finale du Plan stratégique 2011-2015. Le Dr Françoise Bigirimana a adressé ses félicitations aux autorités du département de la santé et à l’équipe du PNLP pour les progrès accomplis : l’incidence du paludisme est passée de 20,6% à 18,4%, le taux de morbidité proportionnelle est passé de 5,3% en 2011 à 3,3% en 2015, et la mortalité proportionnelle a presque baissé de moitié dans la même période, passant de 6,5% à 3,6%.

Plusieurs autres performances ont été réalisées dans le cadre de l’exécution du Plan stratégique 2011-2015. Pour ce qui est de la gestion des achats et des approvisionnements, la revue indique que 99,37% des formations sanitaires publiques et communautaires n’ont pas connu de rupture de médicaments antipaludiques de plus de 7 jours lors des trois derniers mois.

Dans le domaine de la prise en charge des cas, beaucoup d’efforts ont été faits au cours des cinq ans. Il s’agit, entre autres, de la réactualisation de la politique et des directives de prise en charge et de prévention du paludisme, du renforcement des capacités des acteurs à tous les niveaux, de la systématisation de la confirmation parasitologique, du contrôle continu de la qualité des traitements antipaludiques, de l’extension de la prise en charge des cas à domicile.

Cependant, de nombreux des défis doivent être relever. Sur le plan épidémiologique, la baisse des indicateurs cache des disparités régionales. Ces disparités sont également observées à l’échelle du district et même des postes de Santé.

La promotion de l’utilisation des moustiquaires imprégnées devra être poursuivie pour faire du slogan «toute la famille, toutes les nuits et toute l’année » un réalité.

Le faible taux de couverture en consultation prénatale est un obstacle à l’atteinte des objectifs de traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez la femme enceinte en termes de prévention de la transmission mère-enfant du paludisme et de réduction des risques de décès liés au paludisme chez ces deux cibles vulnérables.

L’intégration du secteur privé dans les interventions de prévention et de de prise en charge du paludisme demeure une priorité. 
Il est nécessaire de renforcer le plaidoyer auprès des collectivités locales, du secteur privé et autres partenaires pour augmenter le financement domestique.

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Almadies-Ngor Extension, Zone 10, Lot N° 19 - B. P. 4039, Email : afwcosn [at] who.int Directeur de publication : Dr Françoise Bigirimana, Représentant résident de l’OMS, a.i.

Coordonnateur : Khalifa Mbengue, HPR, Tél : 221 869 59 44, P : 221 77 545 83 81, E-mail : mbenguek@.who.int

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Ci-dessous:

01 Le Représentant de l’OMS prononçant son allocution. A sa droite, le Secrétaire général du MSAS. A sa gauche, la Directrice de l’USAID

02 La signature de l’Aide-mémoire par le Représentant a.i. de l’OMS

03 La signature de l’Aide-mémoire par le  Représentant de l’UNICEF

04 La signature de l’Aide-mémoire par le Secrétaire général du MSAS

05 Le Coordonnateur du PNLP intervenant dans les discussions

06 Un des participants à l’atelier  intervenant dans les discussions.

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