La ville de Douala a servi de cadre du 19 au 22 juin 2018 à l’atelier de renforcement de la chaîne d’approvisionnement des vaccins de 19 pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Délégué Régional à la Santé Publique du Littoral, Dr Jean II Dissongo, en présence des logisticiens des Programmes Elargis de Vaccination  de 19  pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, notamment : l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la Guinée-Conakry, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, Sao Tome et Principe, le Tchad, le Cap-Vert, le Mali, le Ghana, le Niger, la Côte-d’Ivoire, la Gambie, le Nigéria, la Sierra-Léone, le Sénégal et le Libéria. Y prenaient également part, le Directeur du Centre LOGIVAC (Centre de formation en Logistique de Vaccination), les responsables de la logistique de l’OMS et de CHAI du Cameroun, les responsables de la logistique de l’Unicef du Libéria, du Tchad et du Cameroun, ainsi que les logisticiens du siège de l’OMS à Genève, du bureau régional à Brazzaville et des équipes Inter pays d’Afrique Centrale.

Dans son mot de circonstance, le Responsable de la logistique du bureau de l’OMS au Cameroun, Mr Alain Biloa, au nom du Représentant ai de l’OMS, Dr Phanuel Habimana, a souhaité la bienvenue aux participants et rappelé le principal objectif de l’atelier qui est de renforcer la chaîne d’approvisionnement des vaccins afin qu’elle contribue à l’atteinte des objectifs du Plan d’Action Mondial pour les Vaccins 2011-2020 et du Plan Stratégique Régional pour la Vaccination 2014-2020 ; dont le but est d’atteindre d’ici 2020 une couverture vaccinale nationale de 90 % et de 80 % dans chaque district pour tous les vaccins inclus dans les programmes nationaux de vaccination.

Dans son discours d’ouverture, le Délégué Régional de la Santé Publique du Littoral, a souligné que la vaccination des populations est une responsabilité partagée : « Son succès ne sera possible que si nous mettons en commun nos efforts. Pour qu’un enfant soit vacciné, il faut réunir plusieurs facteurs, mais s’il n’y a pas de vaccins, ou si les vaccins ne sont pas de bonne qualité, nous ne pourrons pas atteindre notre objectif qui est de protéger tout enfant partout où il se trouve, contre les maladies évitables par la vaccination » a-t-il souligné. Pour conclure, il a félicité l’OMS pour l’organisation de cet atelier et émis le vœu que cette assise soit le début d’une ère plus renforcée de la lutte contre les maladies évitables par la vaccination en Afrique Centrale et de l’Ouest, en passant par le renforcement efficace de la chaine d’approvisionnement des vaccins.

L’atelier s’est clos après cinq jours de travail.