Formation sur l’analyse de la protection contre le risque financier en santé, à Lomé
Du 01 au 04 Octobre, une trentaine de participants, provenant des ministères de la santé et des instituts de statistiques du Bénin, Cameroun, Guinée, Mali et du Togo étaient en formation à Lomé, au Togo. Cet atelier avait pour objectif la création et la formation d’un pool d’experts nationaux dans l’utilisation des méthodes d’estimation des indicateurs de protection financière en santé, ceci pour un meilleur suivi des progrès dans la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle.
Les systèmes de santé produisent des biens et services pour améliorer l’état de santé des individus. Toutefois, l'accès à ces services n’étant pas toujours gratuit et en l’absence de dispositifs de soutien à la demande, les ménages peuvent y consacrer des proportions très grandes de leur revenu disponible, au risque de tomber dans la pauvreté. En effet, chaque année, 100 millions de personnes sombrent dans la pauvreté pour avoir payé de leurs poches des services de santé et environ 800 millions font face à des dépenses catastrophiques de santé en consacrant plus de 10 % du budget de leur ménage aux soins de santé. De ce fait, certains ménages renoncent aux services de santé et restent donc en mauvaise santé.
La nécessité d’un accès facilité pour tous aux soins de santé est un aspect important de la couverture sanitaire universelle 30. Cela est subordonné à la mise en œuvres de mécanismes de protection contre le risque financier en santé et par la disponibilité de données fiables pour suivre leur impact.
La Représentante Résidente de l’OMS au Togo, Dr DIALLO Fatoumata Binta Tidiane, à l’ouverture comme à la clôture de cet important atelier, a ainsi rappelé que cet atelier cadre parfaitement avec le 13ème Programme Général de Travail) adopté par l’Assemblée Mondiale de la Santé en 2018 qui place la Couverture Sanitaire Universelle au centre de son action avec comme objectif de faire en sorte « qu’un milliard de personnes supplémentaires bénéficient de la couverture sanitaire universelle ». Elle a donc invité les participants à « assurer la continuité du travail entamé à Lomé en faisant la restitution aux autres collègues afin de créer un véritable réseau pour avoir des données claires et pertinentes, devant amener à des prises de décisions éclairées des gouvernants »
La Directrice de cabinet au Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Mme AKAKPO Midemegbe, qui a présidé la cérémonie d’ouverture au nom du Ministre de la santé et de l’Hygiène publique, a renchéri dans son allocution d’ouverture en émettant le vœu que les retombées de cet atelier puissent « nourrir nos stratégies, pratiques et réflexions pour impulser réellement la marche de nos pays vers la CSU et surtout la stratégie selon laquelle «ne laisser personne pour compte ».
Le Professeur Ahoefa VOVOR, Directrice des études, de la planification et de l’information sanitaire, qui a représenté le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique pour la clôture cet atelier a sollicité l’appui de l’OMS et ses partenaires pour un plaidoyer accru auprès des gouvernants afin que la collaboration entre les ministères de la santé et les instituts nationaux de statistiques soient renforcés
Pendant ces quatre jours, les participants ont analysé et discuté sur la base d’exposés théoriques, de démonstrations pratiques sur ordinateur (logiciel Stata) et de travaux de groupes sur :
- les concepts, la méthodologie et les techniques utilisées pour analyser les dépenses de santé en utilisant les bases des données des enquêtes les plus récentes conduites auprès des ménages.
- l’utilisation de certains logiciels statistiques utilisées dans l’analyse pour l’exploitation des enquêtes auprès des ménages comme Stata ;
- l’organisation des bases de données pays dans un format exploitable par l’application utilisée et production de quelques indicateurs de protection financière.
Les participants, satisfaits des échanges et connaissances reçues se sont engagés à les mettre en pratique une fois de retour dans leur pays, à travers d’abord la restitution à leurs collègues et l’intégration des nouveaux outils dans leur travail quotidien.
Le Walk the Talk était présent à l’atelier, les participants ont apprécié les rues de Lomé à travers une marche sportive, qui s’est achevée par une partie de Zumba au siège de l’OMS, pour maintenir un esprit sain dans un corps sain
Du 01 au 04 Octobre, une trentaine de participants, provenant des ministères de la santé et des instituts de statistiques du Bénin, Cameroun, Guinée, Mali et du Togo étaient en formation à Lomé, au Togo. Cet atelier avait pour objectif la création et la formation d’un pool d’experts nationaux dans l’utilisation des méthodes d’estimation des indicateurs de protection financière en santé, ceci pour un meilleur suivi des progrès dans la mise en œuvre de la couverture sanitaire universelle.
Les systèmes de santé produisent des biens et services pour améliorer l’état de santé des individus. Toutefois, l'accès à ces services n’étant pas toujours gratuit et en l’absence de dispositifs de soutien à la demande, les ménages peuvent y consacrer des proportions très grandes de leur revenu disponible, au risque de tomber dans la pauvreté. En effet, chaque année, 100 millions de personnes sombrent dans la pauvreté pour avoir payé de leurs poches des services de santé et environ 800 millions font face à des dépenses catastrophiques de santé en consacrant plus de 10 % du budget de leur ménage aux soins de santé. De ce fait, certains ménages renoncent aux services de santé et restent donc en mauvaise santé.
La nécessité d’un accès facilité pour tous aux soins de santé est un aspect important de la couverture sanitaire universelle 30. Cela est subordonné à la mise en œuvres de mécanismes de protection contre le risque financier en santé et par la disponibilité de données fiables pour suivre leur impact.
La Représentante Résidente de l’OMS au Togo, Dr DIALLO Fatoumata Binta Tidiane, à l’ouverture comme à la clôture de cet important atelier, a ainsi rappelé que cet atelier cadre parfaitement avec le 13ème Programme Général de Travail) adopté par l’Assemblée Mondiale de la Santé en 2018 qui place la Couverture Sanitaire Universelle au centre de son action avec comme objectif de faire en sorte « qu’un milliard de personnes supplémentaires bénéficient de la couverture sanitaire universelle ». Elle a donc invité les participants à « assurer la continuité du travail entamé à Lomé en faisant la restitution aux autres collègues afin de créer un véritable réseau pour avoir des données claires et pertinentes, devant amener à des prises de décisions éclairées des gouvernants »
La Directrice de cabinet au Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, Mme AKAKPO Midemegbe, qui a présidé la cérémonie d’ouverture au nom du Ministre de la santé et de l’Hygiène publique, a renchéri dans son allocution d’ouverture en émettant le vœu que les retombées de cet atelier puissent « nourrir nos stratégies, pratiques et réflexions pour impulser réellement la marche de nos pays vers la CSU et surtout la stratégie selon laquelle «ne laisser personne pour compte ».
Le Professeur Ahoefa VOVOR, Directrice des études, de la planification et de l’information sanitaire, qui a représenté le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique pour la clôture cet atelier a sollicité l’appui de l’OMS et ses partenaires pour un plaidoyer accru auprès des gouvernants afin que la collaboration entre les ministères de la santé et les instituts nationaux de statistiques soient renforcés
Pendant ces quatre jours, les participants ont analysé et discuté sur la base d’exposés théoriques, de démonstrations pratiques sur ordinateur (logiciel Stata) et de travaux de groupes sur :
- les concepts, la méthodologie et les techniques utilisées pour analyser les dépenses de santé en utilisant les bases des données des enquêtes les plus récentes conduites auprès des ménages.
- l’utilisation de certains logiciels statistiques utilisées dans l’analyse pour l’exploitation des enquêtes auprès des ménages comme Stata ;
- l’organisation des bases de données pays dans un format exploitable par l’application utilisée et production de quelques indicateurs de protection financière.
Les participants, satisfaits des échanges et connaissances reçues se sont engagés à les mettre en pratique une fois de retour dans leur pays, à travers d’abord la restitution à leurs collègues et l’intégration des nouveaux outils dans leur travail quotidien.
Le Walk the Talk était présent à l’atelier, les participants ont apprécié les rues de Lomé à travers une marche sportive, qui s’est achevée par une partie de Zumba au siège de l’OMS, pour maintenir un esprit sain dans un corps sain