Notification des évènements indésirables des médicaments et des vaccins au Burundi : le pays avance vers un système national de pharmacovigilance fonctionnel et durable !
Le médicament joue un très grand rôle dans la prévention et le traitement des pathologies. Cependant, il est des cas où le médicament peut devenir nuisible. En effet, à côté des résultats thérapeutiques escomptés, la prise d’un médicament peut être suivie d’effets indésirables pouvant même entraîner la mort. Ceci est également valable pour les vaccins avec les manifestations post vaccinales indésirables (MAPI).
Face à une telle situation, il urge de prendre des mesures idoines en mettant en place un mécanisme qui permette la notification rapide de ces cas d’évènements indésirables préjudiciables à la santé.
Ainsi, avec l’appui de l’OMS et d’autres partenaires, le Gouvernement burundais depuis 2010 a initié beaucoup d’activités. De nombreux outils ont été élaborés à cet effet pour la mise en place effective d’un système national de pharmacovigilance fonctionnel pour mieux contrôler la sécurité des médicaments à tout moment et à tous les niveaux du système sanitaire.
C’est dans ce cadre que se tient depuis le début de cette semaine une session de formation à Gitega à l’intention des équipes des Bureaux Provinciaux de Santé (BPS) et des Equipes Cadres des Districts sanitaires. Cette formation qui va se poursuivre avec les centres de santé et les hôpitaux de district aboutira à l’utilisation de l’outil ODK collect avec les téléphones portables afin d’enregistrer facilement et rapidement les notifications et le rapportage des effets indésirables des médicaments et vaccins au Burundi.
La mise en place de ce système national de pharmacovigilance fonctionnel, initié par le Ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, va ainsi permettre au pays de renforcer le suivi post marketing des médicaments et vaccins.