Brazzaville, 07 novembre 2016 - Il s’est ouvert ce matin à Brazzaville, dans l’Auditorium du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, l’atelier de finalisation et de validation du Plan National de Sécurité Routière (PNSR) en République du Congo.

Placée sous la présidence du Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, M. Gilbert Mokoki, la cérémonie d’ouverture dudit atelier a connu la participation de la Représentante de l’OMS au Congo, Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, de l’Ambassadeur Chef de Mission de l’Union Européenne, Mme Saskia de Lang, du Secrétaire Général adjoint du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Congolais de l’Etranger, M. Jacques Itoua, du Préfet du Département de Brazzaville, M. Pierre Cébert Iboko Onanga, de même que des experts, cadres et participants venus de différents structures ministérielles et autres membres de la société civile.

Outre le mot introductif du Secrétaire Permanent de la Cellule Technique de Suivi du Plan National des Transports (PNT), rappelant l’historique du processus et les objectifs attendus de l’atelier, trois (03) principales allocutions ont été respectivement prononcées par la Représentante de l’OMS au Congo, l’Ambassadeur Chef de Mission de l’Union Européenne et le Ministre des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande.

Les trois officiels ont mis l’accent sur l’impérieuse nécessité d’avoir un plan national de sécurité routière adapté et harmonieux, intégrant un mécanisme de coordination efficace et l’esprit du plan d’action mondial relatif à la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020 adopté en 2009 par l’Assemblée générale des Nations-Unies dans sa résolution A/RES/64/255, et lancé officiellement en mai 2011.

Une attention et appréciation particulières ont été accordées aux propos de la Représentante de l’OMS au Congo. Elle a indiqué que les accidents de la route sont devenus, en ces temps modernes, un fléau tel, qu’ils constituent un véritable problème de santé publique ayant un impact direct sur le développement. Leurs effets induits, tant sur le plan matériel qu’humain, sont généralement désastreux ! « Assurer une gestion rationnelle de la sécurité routière sous-entend, dans une très large mesure, adopter des mesures idoines en vue, permettez-moi l’expression, d’un système de circulation sain, protecteur pour tous les usagers de la route et de la chaussée. Il s’agit, en d’autres termes, d’avoir un dispositif fiable qui permette aux populations d’éviter d’être victimes, de quelque façon que ce soit, d’un accident de la route », a-t-elle précisé.

« Soyez rassurés, a conclu Dr Fatoumata Binta Diallo, que l’Organisation mondiale de la Santé que je représente ici ne ménagera aucun effort pour accompagner la mise en œuvre du plan national attendu, afin de garantir la santé et le bien-être de toutes les filles et tous les fils du Congo, contribuant ainsi à la réalisation, entre autres, de l’Objectif n°3 de développement durable (ODD) : « Bonne Santé et Bien-être ». Puisse le Congo ne pas être absent au rendez-vous de 2020 ! ».

Notons que le processus de l’élaboration du Plan national de sécurité routière en République du Congo bénéficie de l’appui financier de l’Union Européenne à hauteur de 5 millions d’euro. L’OMS, quant elle, en assure le suivi.

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Pour autres informations supplémentaires, prière de contacter :
•    Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, Représentant de l’OMS/Congo. Email : diallof [at] who.int
•    Dr Cyr Judicael PASSI-LOUAMBA, Maladies non transmissibles et Nutrition. Email : passilouambac [at] who.int
•    M. Boniface BIBOUSSI, Communication et Promotion de la santé. Email : biboussib [at] who.int