Pendant 3 jours, les participants représentants le Burkina, le Niger et le Bénin, avec l’appui des partenaires (UEMOA, OOAS, UNICEF, OMS) se sont penchés sur la problématique de la gestion des épidémies dans les zones frontalière. Des questions importantes qui ne trouveront un début de solution qu’avec l’implication des acteurs clés que sont l’administration, les secteurs de l’éducation, de l’eau, de l’agriculture, de l’élevage et de la sécurité.

Sécurité, eau et assainissement, éducation et sensibilisation, persistance et/ou réémergence des maladies endémo-épidémiques, l’éventail est large et chacun doit pouvoir y trouver de quoi remplir son plan de travail afin de jouer sa partition.

Les participants ont travaillé en profondeur pour analyser chaque problème, identifier les facteurs de risques et proposer des pistes de solutions. L’objectif étant pour chaque délégation d’élaborer un plan de riposte ou chaque acteur aura une sphère d’actions et des responsabilités. La santé étant un domaine, la pratique sur le terrain a démontré la nécessité d’un bon partenariat pour faciliter et assurer la mise en oeuvre des différentes activités.

Les participants garderont en mémoire les nombreux exemples qui confirment que sans sécurité, il est pratiquement impossible aux agents de santé de tenir les centres de santé ou organiser des campagnes de vaccination. Il a été convenu de prendre en compte le volet sécurité (escortes) au moment de la planification des activités et d’y associer les autres acteurs. De même, la nécessité de mieux impliquer les communautés est apparue comme incontournable.

Comme a dit un participant, un agent de santé bien intégré dans son environnement, bénéficie à coup sûr de la solidarité et de la protection de la communauté.

Frontières et Epidémies - Les grandes problématiques abordées

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