Financement de la sante au Burkina: Le PNDS et le compact au menu
Un pas important a été franchi ce jour avec la tenue de la table-ronde des bailleurs de fonds du secteur santé, suivie de la signature du compact national. Ses deux outils sont la véritable « boussole » pour le département de la santé et les PTF et il faut y voir en objectif premier la volonté de contribuer au bien-être des populations burkinabè.
Les acteurs dans leur ensemble se sont attelés à confirmer leur engagement, gage de renforcement, plutôt qu’à se focaliser sur le gap financier à combler qui avoisine pour le PNDS 2013-2015, quelque 724 milliards de FCFA. Ils ont surtout rappelé ce qui est un des caractères de leur coopération avec le Burkina, « le sérieux dans la gestion du secteur santé ». Cela se vérifie aussi par l’importance de la part du budget de l’Etat alloué à la santé, témoignant du fait que la santé reste une priorité pour le gouvernement. Cet engagement a été réaffirmé par le Ministre de l’économie et des finances qui présidait la concertation.
L’autre acte important a été la signature du compact national, une sorte de plate-forme conjointe de financement du PNDS. Le processus d’élaboration du compact aura duré plus d’un an. Au bout des efforts c’est l’engagement des partenaires pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’aide internationale accordée au secteur santé, sous le leadership des autorités nationales.
En rappel, le PNDS couvre la période 2011-2020. La rencontre de ce jour visait à sécuriser les financements de la période 2013-2015. Le financement couvrira les activités à hauteur de 38% pour la lutte contre la maladie et la promotion de la santé, 30% pour renforcer les infrastructures et 17% pour l’amélioration des prestations de soins. Priorité sera accordée à la santé mère-enfant, la santé de la reproduction, les maladies transmissibles y compris le VIH/SIDA et le paludisme, la nutrition et les maladies non transmissibles.
Pour plus d'informations:
zombreds [at] bf.afro.who.int;
agbodjano [at] bf.afro.who.int