Documenter les bonnes pratiques reste un élément indispensable pour pouvoir les enrichir, les confronter aux réalités d’autres pays et les proposer pour la mise à échelle. Ce volet reste assez faible et il faut donc comprendre ce cadre du Bureau régional de l’OMS, qui au passage, encourage les pays à documenter tout ce qui sera jugé novateur et aura produit des résultats intéressants.

A titre d’illustration, le Burkina, pays d’accueil de cette rencontre annuelle a partagé ce qui a été présenté comme une expérience réussie pour atteindre les enfants non atteints par les services de vaccination. L’approche est mise en oeuvre dans les marchés, lieux publics où convergent plusieurs intérêts et où l’on retrouve les femmes et les enfants. Une cartographie de ces espaces publics a été réalisée dans chaque district et les différents acteurs identifiés. Les services de vaccination s’y sont positionnés ce qui aura permis de rattraper un nombre important d’enfants n’ayant pour la plupart jamais été en contact avec la vaccination ou n’ayant pas achevé leur calendrier vaccinal.

A cette étape, des études devront être menées pour mieux affiner les constats, s’assurer du coût/efficacité de ce type d’intervention avant d’arriver à conclure sur cette approche qui, à terme, pourrait servir d’autres pays. Toujours dans le sens de rattraper les enfants non encore atteints, il faut souligner la pertinence de la Semaine africaine de la vaccination qui propose pour sa 3è édition le thème: « Sauvons des vies. Prévenons des infirmités. Vaccinons ».

Pour plus d’informations:
mbakuliyemon [at] bf.afro.who.int;
ouattaram [at] bf.afro.who.int