ANGO-ANGO (MATADI, Kongo Central), 08 juillet 2016 -- Dans un effort d’intensifier la diffusion d’informations sanitaires et une communication efficace avec le public transfrontalier en réponse à l’épidémie de la fièvre jaune qui sévit à la fois en Angola et en République Démocratique du Congo (RDC), une équipe de la communication du risque et de la mobilisation sociale de l’OMS s’est rendue, avec l’appui de la Division provinciale de la santé (DPS) du Kongo Central à Ango-Ango, un poste-frontière entre la RDC et l’Angola.

L’équipe y a rencontré d’abord les responsables de la Direction générale de la migration (DGM), de la police des frontières, du Programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF) et du corps médical pour un briefing axé sur la surveillance des maladies au niveau de la frontière et de la vaccination obligatoire pour tout voyageur. ‘‘Tant que l’épidémie de la fièvre jaune est en cours dans nos deux pays, nous ne pouvons pas baisser la garde’’, a souligné Marie-Claire Fwelo Mwanza, en charge du Programme de la promotion de la santé, de l’engagement communautaire et de la communication du risque à l’OMS RDC. Elle a ajouté que l’OMS travaillait ‘‘en étroite collaboration avec les autorités tant politiques, administratives que sanitaires de la RDC à tous les niveaux, en vue non seulement d’améliorer la perception du risque élevé de l’épidémie en cours, mais aussi de placer la communication au cœur de la gestion de la propagation du virus amaril en tant qu’urgence sanitaire’. 

Dans le même temps, ‘‘cette visite dans nos locaux et ces échanges sur les risques sanitaires que fait peser la fièvre jaune sur nos populations nous rassurent à renforcer notre engagement et notre coopération dans la mise en œuvre des activités multisectorielles et transfrontalières communes de riposte à la fièvre jaune’’ a indiqué pour sa part M. Kapya Nyange, chef de la DGM à ce poste-frontière.  

Ango-Ango est le principal point de passage officiel au Sud-ouest de Matadi, Chef-lieu provincial du Kongo Central où des centaines des commerçants ambulants et vendeurs de plusieurs types d’articles franchissent quotidiennement, de part et d’autres la frontière commune. ‘‘Il est très crucial d’apporter la bonne information sur les premiers signes permettant de reconnaître la fièvre jaune et son mode de transmission’’, a expliqué Anastasie Nyati, infirmière au PNHF à Ango-Ango. Tout récemment, témoigne-t-elle, ‘‘nous avons détecté un cas suspect de la fièvre jaune qui concernait une jeune fille angolaise venue de Noqui. Elle faisant de la fièvre, et dans ses yeux on pouvait facilement repérer l’ictère. Comme elle voulait traverser pour venir au Kongo Central, nous avons vite alerté les autorités sanitaires de la province angolaise du Zaïre, et la patiente a été  admise dans un Centre hospitalier à Mbanza-Congo, en Angola pour des soins appropriés’’. 

Côté angolais, à Noqui, une municipalité de la province du Zaïre, et un peu partout à Mbanza-Congo, Chef-lieu de la même province (Nord de l’Angola), ‘‘les activités de sensibilisations sur la menace de la fièvre jaune se poursuivent, y compris dans les lieux des cultes, pour dire aux gens que l’épidémie n’est pas encore terminée’’, précise de son côté Samuel Manuel, Chef de la section sanitaire provinciale au poste-frontière de Noqui (Angola). Il a également participé à une réunion de travail sur les stratégies communes de riposte contre la fièvre jaune avec l’équipe OMS-DPS à Ango-Ango.  

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Pour des informations supplémentaires, veuillez contacter:

Dr Yokouidé Allarangar, Représentant de l’OMS en RDC, allarangaryo [at] who.int

Relations médias: 

Eugene Kabambi, Chargé de communications, kabambie [at] who.int

Marie-Claire Fwelo Mwanza, Chargée de la Promotion de la Santé, fwelom [at] who.int

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PHOTO 1 : Marie-Claire Fwelo Mwanza de la promotion de la santé (OMS RDC), distribuant les imprimés contenant les messages clés sur la fièvre jaune aux vendeurs ambulants du poste-frontière d’Ango-Ango, en présence des responsables de DGM, DPS et PNHF de Matadi ; OMS/ Eugene Kabambi 

PHOTO 2 : Des voyageurs, sur le point de traverser la frontière viennent poser des questions sur la fièvre jaune, en réclamant également les imprimés contenant les messages clés sur le virus amaril lors des échanges au poste-frontière d’Ango-Ango (RDC); en arrière-plan, le poste-frontière de Noqui, côté angolais ;
OMS/ Eugene Kabambi