Prévenir le cancer au Togo

Prévenir le cancer au Togo

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Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale contre le cancer, le Programme National de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles (PNLMNT) du Togo a organisé le mercredi 26 février 2014 dans l’amphithéâtre d’Agora Senghor au Collège St Joseph, un colloque ouvert au public.

Ce colloque, placé sous le thème « la situation de la prévention et de la prise en charge du cancer au Togo : enjeux et perspectives » a été ouvert par Maitre Hamadou Yacoubou , Ministre des Droits de l’Homme, de la consolidation de la démocratie, chargé de la mise en oeuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), en présence des membres du gouvernement, des députés à l’assemblée nationale, des représentants des agences du système des Nations unies, des universitaires, des organisations de la société civile, des victimes du cancer et des médias.

Au Togo comme partout en Afrique, de plus en plus de familles sont exposées au cancer. Selon les statistiques du Ministère de la santé, le Togo a enregistré 3700 nouveaux cas de cancer et 2800 décès en 2012.

Face à cette situation, l’engagement sans cesse renouvelé du gouvernement togolais à renforcer son dispositif de lutte contre les maladies non transmissibles l’a conduit à la consolidation de son cadre législatif et à la création du Programme National de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a affirmé le Ministre Amadou.

Grace à ce dispositif, le pays dispose actuellement d’un Plan Stratégique National de lutte contre les Maladies Non Transmissibles intégrée prenant en compte la prévention et la prise en charge du cancer.

Prenant la parole au nom du Dr Lucile Imboua, Représentant de l’OMS au Togo, le Dr Mamadou Dravé a salué les efforts du gouvernement et appelé à la mise en place d’un registre du cancer afin de permettre au pays de disposer de bases factuelles permettant l’organisation optimale des services et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources.

A la fin des échanges, le colloque a, recommandé notamment : i) la mise en place de mécanismes pour la prise en charge du traitement des malades du cancer ; ii) la mobilisation des ressources internes pour faire face aux maladies non transmissibles ; iii) le renforcement de l’appui technique et financier des partenaires au programme national de lutte contre le cancer, iv) l’organisation d’une vaste campagne de communication sur la prévention et le dépistage précoce du cancer.

Pour plus d’informations veuillez prendre contact avec :

M. Komi Hotowossi, CAM, hotowossik [at] who.int

Dr Agbékou Jérome, DPC, agbekouj [at] who.int