Le Ministre de la sécurité et de la protection civile du Togo, le Colonel Yark Damehane a présidé ce lundi 18 novembre 2013, à l’Ecole de Service de Santé des Armées de Lomé (ESSAL), la cérémonie d’ouverture de l’atelier inter pays (Togo-Bénin) de formation de formateurs, sur le programme Treatnet II, en matière de prévention et de prise en charge de la dépendance aux drogues, en présence des agences du système des nations unies (PNUD, OMS, UNODC, ONUSIDA), des ONG et des médias. 

Organisée à l’intention du personnel médical et para médical par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) en collaboration avec l’OMS, dans le cadre de leur programme mondiale conjoint, cette session a pour objectif de renforcer la capacité de 40 acteurs (professionnels de santé et de l’action sociale) venant du Togo et du Bénin, sur les connaissances, les compétences et les savoirs faire récents et prouvés en vue d’offrir des services adaptés de prévention, de prise en charge et de réhabilitation en matière d’abus de drogue. 

Dans son discours d’ouverture, le Ministre a reconnu l’ampleur du problème « …Ces derniers années, on a relevé une recrudescence du trafic faisant de notre sous-région une importante zone de transit à destination des marchés de consommation des pays du nord. Malheureusement, comme « tout transit laisse trace », une consommation locale se développe atteignant cruellement une frange importante de notre jeunesse… » et la nécessité d’appliquer une réponse multisectorielle soutenue par le gouvernement togolais, l’ONUDC, l’OMS et d’autres partenaires financiers notamment la Norvège et le département d’Etat américain pour réduire la demande en drogue et renforcer les capacités du personnel médical et para médical. 

Sur recommandations du plan d’action régional de la CEDEAO, le gouvernement du Togo a adopté en 2009 le Programme National Intégré de lutte contre la drogue et le crime qui a été révisé en décembre 2012 alors que celui du Bénin est en procédure d’adoption pour accroitre et améliorer les capacités des Etats et de leurs gouvernements à faire face aux problèmes liés aux trafics illicites, à l’abus de la drogue et à la criminalité organisée.

L’ONUDC rapporte la saisie de 33 tonnes de cocaïne en 2005 et estime que 27% de la cocaïne entrée en Europe en 2006 transitait par l’Afrique de l’Ouest. 

L’axe routier Abidjan-Lagos qui traverse 5 capitales africaines (Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos) et concentre 65% du commerce régional est un corridor où circule chaque année au moins 50 millions des personnes. 

C’est aussi une route de la drogue et un axe où se concentrent un certain nombre des populations vulnérables (des camionneurs, des professionnels de sexe, des migrants, etc..).

En 2006, une enquête couvrant l’axe routier Abidjan-Lagos a montré que 3,4% des camionneurs étaient consommateurs de drogues et que 11% des travailleuses du sexe consommaient des drogues non injectables et 7% des drogues injectables. Une autre étude, menée dans la même zone, indiquait 15% d’usagers de drogues injectables chez 643 travailleuses de sexe.

Cette rencontre constitue une opportunité pour la mise en place des synergies de lutte contre ce fléau par ces pays.

Prévu pour durer 12 jours, l’atelier bénéficie de l’appui de deux formateurs/mastertrainers venus  de la Cote d’Ivoire et du Maroc.

 01 Le Charge Du Bureau Oms Togo Avec Sa Droite  Le Secretaire Permanent Du Comite National Anti-drogue

02 De Gauche A Droite Le Delegue Du Pnud Le  Delegue Du Bureau Regional De L Onudc Et  Le Representant De L Onusida

03 Vue Partielle Des Participant

 04 Vue Partielle Des Participants 2

05 Autorites Et L Ensemble Des Participants

Equipe de Coordination de l’ECHO de L’OMS : Dr ELONGO Tarcisse  elongot [at] tg.afro.who.int
M. HOTOWOSSI K. Vewonyi hotowossik [at] tg.afro.who.int