Ces travaux, réunissant le Ministre de la Santé Publique, le Dr Oly Ilunga Kalenga et le Représentant de l’OMS en RDC, le Dr Allarangar Yokouidé, ont mis l'accent sur le renforcement des capacités de la gestion financière des Directions et Programmes spécialisés dont ont besoin les cadres du Ministère en rapport avec le budget-programme de l’OMS 2018-2019. Ces échanges ont également mis ensemble les principaux hauts fonctionnaires des services centraux du Ministère de la Santé Publique et les cadres de l’OMS pour dessiner les contours des dispositions pratiques, rigoureuses et nécessaires à la mise en œuvre efficace du Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2016-2020 de la République Démocratique du Congo.

KINSHASA, 22 FEVRIER 2018. La journée d’échange d’informations sur l’exécution du Plan biennal de l’OMS (Bureau-pays 2018-2019) a été présidée jeudi par le Dr Oly Ilunga au Salon Congo (Pullman) à Gombe, au centre des affaires de Kinshasa. Ce rendez-vous a permis au Ministre de la Santé Publique de saluer le ‘‘très haut niveau de collaboration entre le Bureau pays de l’OMS et le Ministère de la Santé Publique,’’ tout en soulignant l’urgente nécessité de ‘‘renforcer les capacités de la gestion financière des Directions et Programmes spécialisés du Ministère de la Santé, au-delà des fonds alloués par l’OMS dans le Plan biennal, pour que ceux-ci permettent d’atteindre les objectifs fixés en faveur des populations congolaises’’, a indiqué le Ministre de la Santé Publique.

Au cours de ces discussions, les responsables des groupes sectoriels de l’OMS ont tour à tour présenté les grands axes de la stratégie de coopération de l’OMS avec la RDC pour la période 2017-2021, puis le contenu et les allocations budgétaires planifiées pour la période biennale 2018-2019 aux services bénéficiaires du Ministère de la Santé Publique.

Il est essentiel de ‘‘renforcer nos liens, en construisant un vrai partenariat et un dialogue efficace entre le Ministère de la Santé et l’OMS, ‘’ a souligné le Ministre de la Santé Publique, souhaitant que ces discussions puissent être mises à contribution pour permettre à tout un chacun de ‘‘se familiariser avec le contenu du budget-programme biennal 2018-2019, de maîtriser les directives qui régissent son exécution et de s’approprier les dispositions et procédures pour le suivi et l’évaluation de sa réalisation.’’

Cette réunion mixte a été également une opportunité à saisir pour ‘‘renforcer la communication entre notre institution et le Ministère de la Santé Publique afin d’éviter que des ressources financières mobilisées ne tombent en annulation alors que les services et la population ont des besoins non couverts,’’ a insisté de son côté le Dr Allarangar. Ce constat ‘‘recommande que les engagements que nous avons tous pris puissent nous permettre de surmonter cette asymétrie d’information,’ a-t-il souligné.

Estimé à 31,8 millions de dollars américains à mobiliser pour les deux prochaines années, le budget-programme de l’OMS RDC veut également, pour une meilleure appropriation des activités par le Ministère de la Santé, encourager la mise en place d’un système d’évaluation périodique - tous les six mois - des performances des acteurs de mise en œuvre du plan biennal susmentionné afin de disposer d’évidences pour une prise de décisions appropriée.

Les échanges entre les deux parties ont également porté sur les procédures de décaissement et les exigences de justification des fonds ainsi que les missions de voyage financées par l’OMS.

Dans ce contexte, ‘‘le respect des différentes procédures adoptées par les Etats membres de l’OMS nous permettra sans doute de renforcer la confiance auprès des bailleurs de fonds et contribuer davantage à un accroissement de la mobilisation des ressources,’’ a expliqué le Dr Allarangar. Parmi ces procédures, le Représentant de l’OMS a entre autres cité la justification dans les délais des différentes ressources allouées aux Directions et Programmes afin d’éviter les blocages pouvant compromettre les objectifs stratégiques fixés de part et d’autre.

Le Dr Allarangar a aussi indiqué que toutes les dispositions allaient être prises dans les prochaines semaines pour renforcer les capacités des différents gestionnaires des structures du Ministère de la santé, plus particulièrement en matière des procédures de gestion des fonds alloués par l’OMS.

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