Atelier de renforcement des capacités des chargés de la communication des Bureaux pays OMS
Les nouveaux axes d’intervention de l’OMS en matière de communication ont été partagés
Destiné à renforcer les capacités en communication des chargés de la communication dans les Bureaux pays de la Région africaine de l’OMS, un atelier a réuni les 25, 26 et 27 novembre 2013 à Dakar une trentaine de participants venant de 17 pays francophones. La rencontre était organisée par le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.
La facilitation est assurée par le Responsable de l’Unité Communication et Media (CAM) d’AFRO, le Responsable du Plaidoyer et de la Communication du Projet MenAfrivac à IST/Ouaga et les Techniciens web du Bureau régional.
Ouvrant les travaux, Boakye Collins, Chef de l’Unité CAM a souligné l’importance de la session de formation qui s’inscrit dans le cadre de la Réforme de l’OMS. Celle-ci, a-t-il dit, met l’accent sur la nécessité de communiquer plus et mieux sur les résultats et l’impact de l’action de l’Organisation. A cet effet, une stratégie de communication est en cours d’élaboration au niveau d’AFRO et il en sera de même au niveau des Bureaux pays. Ces stratégies intégreront le développement de sites web, de bulletins d’information électroniques, l’utilisation des réseaux sociaux, etc.
Les travaux de l’atelier ont débuté avec la définition du Résultat Global Unique de Communication (SOCO/RGUC). Cette étape est le point de départ de tout processus de communication qui se veut efficace. Elle consiste en la justification de l’action de communication, la détermination de l’objectif visé, de la cible, du changement souhaité. Pour induire ce changement, il est nécessaire de concevoir des messages qui vont droit au but, indiquent clairement à la cible l’action qui lui est demandée, les bénéfices et les avantages de celle-ci.
Les participants ont ensuite échangé sur les axes d’interventions et les objectifs retenus dans le cadre de la mise en oeuvre des nouvelles orientations issues de la Réforme de l’OMS, qui accordent une place importante au renforcement de la communication sur les résultats et les effets au niveau des pays et des populations de l’action de l’OMS. Ces axes d’intervention sont l’amélioration des capacités de communication, le renforcement de la coordination, la mise en place d’une plate-forme de communication, l’amélioration de la perception de l’OMS par les parties prenantes.
Un autre point important qui a été abordé est la communication du risque et la communication en situation de crise. A ce la nécessité d’une approche stratégique de la communication a été mise en exergue. Les éléments de cette approche sont le plaidoyer auprès des décideurs, destiné à prévenir les situations de crise par une bonne gestion des facteurs de risques, la gestion du niveau d’indignation du public avec la prise en compte des paramètres émotionnels, la communication sur le risque durant la situation de crise pour instaurer la confiance et rassurer les populations. Le quatrième élément est la mise en oeuvre d’un programme d’éducation pour la santé sur les conseils et les conduites à tenir. La mise en place d’un dispositif de veille communicationnelle est également indispensable dans les situations de crise en vue d’assurer le suivi et d’ajuster, au besoin, la stratégie de communication.
Les décideurs, les responsables des organismes d'assistance technique et les bailleurs de fonds qui sont sollicités pour soutenir ou étendre les programmes de santé souhaitent être informés des progrès et des résultats de ces programmes. Les messages qui sont destinés à ces cibles doivent revêtir certaines caractéristiques pour être convaincants. Ils doivent aller droit au but, contenir des informations pertinentes basées sur des données et des faits prouvés, être illustrés par des images qui touchent le coeur et l’esprit, susciter la confiance, l’empathie, la proximité.
Les success stories ont été reconnus comme étant très efficaces pour refléter les effets sur le terrain, au niveau des individus et des communautés, de l’application des stratégies et de normes de l’OMS dans la résolution des problèmes de santé publique.
L’OMS a aussi défini des directives pour l’utilisation efficace des technologies de l’information et de la communication, afin d’exploiter les importants progrès enregistrés en matière d'accès aux média traditionnels et aux nouveaux médias électroniques, tels que les sites web. Les Bureaux pays seront responsabilisés dans la gestion de leur page web et sont encouragés à utiliser davantage les medias sociaux.