Nouakchott, Mauritanie, le  09 avril 2015 : L’Atelier de validation des comptes nationaux de la santé (CNS) 2011-2012-2013 s’est ouvert ce Mercredi 08 avril 2015 à l’Hôtel Wissal à Nouakchott. La cérémonie de lancement était présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé, en présence de celui du Ministère des Finance, du Représentant de l’OMS, d’une représentante du PNUD et d’un parterre de hauts cadres du Ministère de la santé.

Au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier,  le Dr. ZOMBRE Sosthène, représentant de l’OMS p.i, a souligné que cette  rencontre  est une étape importante vers l’amélioration de l’accessibilité financière des populations de la Mauritanie aux soins de santé. Après avoir salué la détermination du gouvernement et des autorités sanitaires du pays pour maîtriser la structure des dépenses de santé, il a indiqué  que « l’intérêt des comptes nationaux de la santé n’a plus besoin d’être démontré, leur objet étant de décrire, à l’aide de divers agrégats, l’ensemble des flux de ressources financières traversant le système de santé et permettant son fonctionnement ». Parlant de la situation en Mauritanie, il a rappelé  «qu’elle dispose aujourd’hui d’un document cadre stratégique fédérateur, qui décrit les politiques macroéconomiques, structurelles et sociales,  qui visent à soutenir la croissance et à réduire la pauvreté dans le pays. Cela est un acquis essentiel. Mais il est tout aussi impératif d’aller plus loin pour disséquer et analyser les flux financiers à l’intérieur de chaque secteur et identifier les leviers que l’on peut actionner pour lever plus efficacement les obstacles vers la croissance et la réduction de la pauvreté ». 

Le Représentant de l’OMS p. i, a poursuivi son discours en posant la question suivante «combien dépensons-nous en santé et est-ce que cela se mesure-t-il de façon comparable ? » C’est entre autres pour répondre à cette question  que le Système de Comptes de la Santé (SCS) a proposé un cadre pour une description systématique des flux financiers relatifs aux soins de santé. En ce qui concerne les résultats  qui seront présentés aux participants il a dit qu’ils « ne nous seront utiles que s’ils constituent une étape vers l’élaboration d’une stratégie nationale de financement de la santé orientée vers la couverture sanitaire universelle ».

Le Dr. ZOMBRE a terminé son discours en réitérant le soutien de l’OMS au ministère de la Santé pour assurer la disponibilité des bases factuelles nécessaires à une planification pertinente. Il a par ailleurs remercié le PNUD qui a contribué au financement de cette de l’activité.

Dans le discours qu’il a prononcé, au cours de la cérémonie d'ouverture, le Secrétaire Général du Ministère de la Santé, M. Ahmed Ould Sid Ahmed Ould Dié a indiqué que les comptes nationaux de la santé constituent un mécanisme indispensable reconnu partout dans le monde pour analyser la situation du secteur car ils fournissent aux décideurs des données détaillées vitales sur le coût des maladies et les charges supportées par l'Etat, les familles et les autres acteurs.

Le Secrétaire Général a, par la suite, passé en revue les réformes structurelles amorcées par le département au cours des trois dernières années, notamment dans le domaine du renforcement de la décentralisation à travers l'octroi d'un crédit financier pour l'ensemble des circonscriptions sanitaires au niveau de chaque moughataa, l'augmentation des allocations de santé ainsi que l'appui aux ressources financières allouées aux directions régionales. M. Ould Dié a enfin remercié tous les partenaires de la Mauritanie, en particulier l’OMS pour leur contribution efficace aux activités du secteur. 

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