Renforcer le processus cyclique de suivi, évaluation et action
Consultation des parties prenantes pour le renforcement des résultats et de la redevabilité pour la santé de la mère et de l'enfant et le secteur de la santé dans son ensemble
DU 09 au 11 septembre 2012 s’est tenu à l’hôtel El Khater de Nouakchott, l’atelier de consultation des parties prenantes pour le renforcement des résultats et de la redevabilité pour la santé de la mère et de l’enfant et le secteur de la santé dans son ensemble.
La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire Général du Ministère de la Santé en présence des Représentants de de l’OMS , de la Banque mondiale, et de plusieurs autres parties prenantes ...
L’atelier facilité par l’expert OMS/Siège et les cadres du bureau pays fait suite à l’atelier multi-pays d’orientation et d’élaboration d’une ébauche de feuille de route pays pour le renforcement de la redevabilité pour la santé de la mère et de l’enfant qui s’est tenu à Ouagadougou en juin 2012 et auquel a participé une forte équipe de la Mauritanie composée des représentants du Ministère de la Santé, du parlement, de l’Office National des statistiques , de la société civile, de l’UNFPA et de l’OMS.
Ouvrant l’atelier le Secrétaire Général du ministère de la santé a insisté sur l’importance de renforcer des résultats et de la redevabilité pour la santé de la mère et de l’enfant en demandant aux participants de faire de leur mieux pour sortir avec une feuille de route consensuelle avant de remercier au nom du ministre de la santé l’OMS pour l’appui soutenu au secteur de la santé à tous les niveaux.
Dans le mot d’introduction qu’il a prononcé lors de la cérémonie de l’atelier, le Dr Jean Pierre Baptiste, représentant de l’OMS en Mauritanie, a rappelé que suite au lancement par le Secrétaire général des Nations Unies de la Stratégie Mondiale pour la Santé de la Femme et de l’Enfant en septembre 2010, au moins 40 pays et partenaires ont répondu à cet appel pour la prise d'action avec des déclarations spécifiques d'engagement en mai 2011.
Il a souligné également qu’à la demande du Secrétaire général des Nations-Unies, l'OMS a établi une Commission de l'information et de la redevabilité pour la Santé de la Femme et de l'Enfant afin d'encourager les pays ainsi que leurs partenaires à être plus redevables envers la santé de la femme et de l'enfant.
La redevabilité a été définie par cette Commission comme un processus cyclique de suivi, évaluation et action en liant la redevabilité des ressources aux résultats. Sur cette base, la Commission a présenté en mai 2011 dix recommandations pour renforcer la redevabilité des ressources et des résultats. .
Ces recommandations ont été traduites en un plan stratégique de travail commun qui identifie plusieurs domaines d'actions prioritaires pour le renforcement de la redevabilité des pays à savoir : i) le suivi des résultats ; ii) le renforcement de l'utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) ; iii) le suivi des ressources ; iv) l’enregistrement des naissances et des décès ; v) la revue et surveillance du décès maternel ; vi) les mécanismes nationaux pour les revues et la redevabilité ; et vii) le plaidoyer/action Pour terminer, le Dr Jean Pierre Baptiste a rappelé que l’objectif du présent atelier est de finaliser la feuille route pour le renforcement des résultats et de la redevabilité pour la santé de la mère et de l’enfant et le secteur de la santé dans son ensemble élaborée par l’équipe pays lors de l’atelier multipays d’orientation tenu à Ouagadougou, Burkina Faso en juin 2012..
A la fin des trois jours de travaux, l’atelier a permis aux parties prenantes de s’approprier, finaliser et valider la feuille de route d’une part et d’autre part de mettre la base pour une amélioration significative de la redevabilité à travers un renforcement du suivi, de l'évaluation et de revues du secteur de la santé.
L’élaboration de cette feuille route de qualité constitue une opportunité pour le pays pour réduire son ratio de mortalité maternelle ( 626 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes), l’un des plus élevés de la sous-région ainsi que son taux de mortalité infanto juvénile qui reste encore élevé (122 décès pour 1 000) et être au rendez-vous de 2015.
L’atelier a connu la participation d’une cinquantaine de cadre des différents segments du ministère de la santé, des représentants des autres départements ministériels concernés, des mairies, des PTFs, de la société civile et du privé.
Renforcer le processus cyclique de suivi, évaluation et action