Mariage précoce, un risque pour la santé des filles
Des centaines de filles se sont retrouvées au palais de congrès de Lomé, ce jeudi 10 octobre 2012, pour commémorer la Journée Internationale de la Fille et surtout pour dénoncer la pratique des mariages précoces dont sont victimes des milliers d’enfants en âge scolaire.
Placée sous le thème « mettre fin au mariage précoce », la cérémonie de lancement a été présidée par Mme le Ministre de la promotion de la femme qu’accompagnaient les Ministres en charge de la Santé, de l’Environnement et des Ressources Forestières, du Commerce, de l’Eau et Assainissement, des Droits de l’Homme, de l’Action Sociale, en présence des agences du Système des Nations Unies : PNUD, UNFPA, ONUSIDA, OMS et HCDH, des partenaires de coopération bilatérale, des organisations de défense des droits de la femme et des médias.
Cette manifestation avait pour objectif, de promouvoir d’avantage l’égalité des chances et du traitement pour les enfants des deux sexes, dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la formation et d’accès aux droits.
Au Togo, selon l’enquête MICS 4 publiée cette année, le taux de mariage précoce est passé de 16% en 2006 à 11% en 2012.
À l'échelon mondial, près d'une jeune femme âgée de 20 à 24 ans sur trois a été mariée avant l'âge de 18 ans et un tiers d'entre elles avant l'âge de 15 ans. Le mariage précoce est souvent le résultat de grossesses non désirées, qui font courir un risque considérable pour la santé des filles. Dans les pays en développement, les complications liées aux grossesses constituent la plus importante des causes de mortalité pour les filles de cette tranche d'âge.
Equipe de Coordination de l’ECHO de L’OMS :
Dr M’PELE Pierre mpelep [at] tg.afro.who.int
M. HOTOWOSSI K. Vewonyi hotowossik [at] tg.afro.who.int