‘‘J’avais un immense stress. Puis de l’insomnie mêlée au cauchemar toute la nuit,’’ raconte la sœur Darlène Mwasi, infirmière titulaire du centre de santé de référence de Mangina, à plus de 30 kilomètres au sud-ouest de la ville de Beni, dans le Nord Kivu. Dès la confirmation officielle le 1er août 2018 du fait que le virus mortel d’Ebola était bel et bien arrivé à Mangina, puis dans le centre de santé de référence du même nom, ‘‘j’avais eu des larmes aux yeux ; c’était pour moi un choc jamais vécu auparavant,’’ ajoute la religieuse.