Nigeria News

Lagos – Lorsque Zainab Olowoyo a contracté la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), elle faisait partie de ces milliers de patients de la COVID-19 résidant dans le très peuplé état de Lagos et qui présentaient une forme bénigne de la maladie. Il n’était nullement nécessaire que ces patients soient placés dans un service d’isolement environnant. En lieu et place du transfert dans la structure d’isolement, Olowoyo a reçu des soins à domicile dans le cadre d’un programme de soins à domicile mis en œuvre par les autorités fédérales, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle a récupéré tout en douceur et a éliminé le virus de son organisme au bout de dix jours.

La détection précoce du cancer augmente les chances de réussite du traitement, ce qui suppose la disponibilité d'installations équipées et de personnel de santé. Pourtant, sans les bonnes informations sur la prévention et les soins, le cancer peut être diagnostiqué tardivement.

Quand Regina Otokpa, une journaliste basée à Abuja, a co-signé un article dans un quotidien sur le peu de respect des directives concernant le port du masque et la distanciation physique au Nigeria, cela a fait des vagues.

Des mains gantées introduisent délicatement des écouvillons dans les narines et les nez des personnes qui, chacune leur tour, s’installent devant une cabine, masques abaissés et tête en arrière. Dans la cabine à laquelle les gants rouges sont attachés se trouve un agent de prélèvement d’échantillon COVID-19.

When Dr Mark Anthony makes his weekly rounds in Kaduna state, from public hospitals to private facilities, he is encouraged to see health workers protecting themselves, attending to patients with the right protective gear and performing the necessary hand hygiene. It gives him hope that the battle against COVID-19 will be won in his country.

In many countries, tackling the COVID-19 pandemic has taken cues from other disease approaches, such as lessons from protecting communities against Ebola. But in Nigeria’s Niger Delta, health workers have found inspiration from guarding against the coronavirus.

Hauwa Ibrahim ne sait pas quand elle reverra sa famille. Il y a deux mois, cette infirmière de 29 ans s'est portée volontaire pour travailler dans un centre de traitement du COVID-19 dans la capitale du Nigéria, Abuja. Craignant de mettre sa famille à risque d'attraper le virus, elle a choisi de rester au centre. Comme elle, de nombreux agents de santé qui participent à la lutte contre la pandémie dans le pays ont renoncé à passer du temps avec leur famille.

At the Hasiya Bayero Paediatric Hospital in downtown Kano, the commercial nerve centre of northern Nigeria, Aisha Iliasu sits patiently among other women and children on a concrete bench in the waiting room. Two large posters providing tips for COVID-19 prevention are taped to the wall beside her.

De retour d’un voyage de 6 jours à Londres en mars 2020, Salihu Umar, 35 ans, a été testé positif au COVID-19. Bien qu’étant asymptomatique, il a été testé positif et a suivi un traitement. Après s'être remis et être retourné à sa famille dans la capitale nigériane Abuja, ce père de trois enfants souligne l'importance de se faire dépister, surtout après avoir voyagé dans une région touchée par le virus. 

Que faut-il au pays le plus peuplé d'Afrique pour freiner la propagation du COVID-19 ? Lorsque le Nigéria a signalé son premier cas de virus le 27 février 2020, il ne comptait que cinq laboratoires dans quatre États capables de tester le COVID-19. Alors que l'infection se propage dans d'autres États, le Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC) augmente sa capacité de dépistage. Il y a maintenant 17 laboratoires et il est prévu d'en créer un dans chacun des 36 États. La généralisation des tests est au cœur de la lutte contre le COVID-19 au Nigeria.